Un article du journal le Fil fait part des résultats d’une étude réalisée par les chercheurs Érick Duchesne, professeur au Département de science politique de l’Université Laval, membre de l’Institut EDS et Rodwan Abouharb, chercheur à l’University College de Londres. L’étude démontre d’une part, que l’exposition à court terme, de même qu’à plus long terme, aux prêts de la Banque mondiale est loin d’améliorer la croissance économique. Au contraire, elle a tendance à l’empirer.
Typiquement et en moyenne, durant une période donnée dans une même région du monde, ils ont calculé qu’un pays ayant reçu un prêt a vu sa croissance annuelle diminuer de l’ordre de 3 à 4%, tandis qu’un autre pays n’ayant pas reçu de prêt a vu sa croissance augmenter de 3 à 4%.